Histoire d’ozonation sur spa Angel Provence

La position d’Angel partagée par Eden Spa est que l’ozonation ne sert pas à grand-chose (c’est ce qui ressort de discussions que j’ai pu avoir avec eux et d’échanges sur ce forum). Il propose l’ozonation en option pour les clients qui la souhaite et s’aligner sur la concurrence qui la propose de série. Avant de commander mon spa Provence avec ozonateur, je m’étais pas mal renseigné sur l’intérêt de l’ozonation dans le traitement de l’eau et j’avoue que j’avais du mal à comprendre cette position.
Néanmoins, une fois mon spa Provence réceptionné, j’ai obtenu des éléments de réponse.
Sur mon spa, l’injection d’ozone se faisait sur une tuyauterie reliée à une pompe de massage alors que le spa était équipé d’une pompe de circulation. Résultat, l’injection d’ozone ne se faisait que lorsque la pompe de massage fonctionnait : aucun intérêt d’un point de vue traitement de l’eau. Au passage, le coffret de commande Balboa, lui, était programmé pour une mise sous tension permanente de l’ozonateur, ce qui veut dire que l’ozonateur fonctionnait sans aspiration la plupart du temps. La programmation était donc prévue pour une injection d’ozone sur le refoulement de la pompe de circulation qui fonctionne 24/24, ce que j’avais demandé à la commande.
Un technicien s’est déplacé pour permuter l’injection d’ozone de la pompe de massage à la pompe de circulation. Dans cette configuration, il y avait bien ozonation permanente avec un ozonateur et une pompe de circulation alimentés en permanence. Dans les jours qui ont suivis cette modification, j’ai constaté une forte odeur d’ozone à l’ouverture de la couverture, ainsi qu’une décoloration de plus en plus importante du dessous de la couverture et des coussins. A l’évidence, au lieu de se mélanger à l’eau, l’ozone ressortait dans l’air et s’accumulait sous la couverture : aucun intérêt d’un point de vue traitement de l’eau. Même si l’ozone se décompose rapidement, comme il y a une arrivée permanente, l’ozone fait son œuvre.
Sur internet, j’ai récupéré des procédures de montage du fabricant américain d’ozonateur DEL, destinées aux techniciens du spa. J’ai découvert qu’une certaine longueur de tuyauterie (quelques mètres) devait être respectée entre le point d’injection d’ozone et la sortie de refoulement au fond du spa, pour favoriser la dissolution de l’ozone (en augmentant le temps de présence de l’ozone dans l’eau). Dans mon cas, il y avait un peu plus d’un mètre, le contact ozone/eau était donc bref, et ne permettait pas une bonne dissolution. L’ozone était libéré lors de l’éclatement des (grosses) bulles à la surface de l’eau. D’un point de vue sécurité pour les baigneurs ce n’était pas génial non plus, car respirer de l’ozone est nocif (particulièrement pour les enfants qui ont le nez au niveau de l’eau et jouent avec les bulles). J’ai donc changé la programmation de l’ozonateur afin qu’il soit mis hors de fonctionnement lorsque le spa est utilisé.
Dans l’urgence, ma première modification a consisté à rallonger la longueur de tuyauterie entre injecteur d’ozone et sortie de refoulement dans le spa. J’ai essayé différentes longueurs car l’augmentation de la longueur a pour effet d’augmenter les pertes de charge dans la tuyauterie et à partir d’une certaine longueur, l’aspiration au niveau de l’injecteur ne se faisait plus. Il faut dire que la pompe de circulation alimente 3 tuyauteries de refoulement, dont une pour l’injection d’ozone (un peu beaucoup pour avoir un débit suffisant sur la tuyauterie d’injection). Cette modification a été bénéfique : odeur d’ozone largement atténué, décoloration stoppée, signes que plus d’ozone était dissout dans l’eau.
Ma deuxième modification a consisté à optimiser la dissolution de l’ozone dans l’eau en suivant toutes les préconisations de DEL : à savoir utiliser un injecteur Mazzei et équiper la tuyauterie de refoulement d’un mélangeur liquide/gaz en aval du point d’injection. J’ai donc remplacé l’injecteur d’origine par un Mazzei. J’ai trouvé 2 avantages au choix d’un Mazzei : d’une part il y a un choix d’injecteurs en fonction du débit d’eau dans la tuyauterie (le but est d’avoir le débit juste suffisant pour permettre l’aspiration, une aspiration trop forte diminuera la concentration d’ozone), d’autre part, j’ai constaté des bulles plus petites avec cet injecteur, signe d’un meilleur mélange. Ensuite, avec l’installation du mélangeur liquide/gaz, les pertes de charges ont été très largement augmentées, et du coup l’injection ne se faisait plus. La solution que j’ai trouvée est de placer une vanne de réglage de débit sur les deux autres tuyauteries de refoulement afin de pouvoir augmenter le débit dans la troisième tuyauterie d’injection d’ozone. De cette manière, l’injection a pu repartir. Les bulles sont encore plus petites avec l’adjonction de ce mélangeur. La dissolution de l’ozone dans l’eau me paraît maintenant optimale. Je maintiens une petite chloration mais dans des proportions bien moindre que sans ozonateur et sans les désagréments du chlore (odeur, irritation, .).
Néanmoins, une fois mon spa Provence réceptionné, j’ai obtenu des éléments de réponse.
Sur mon spa, l’injection d’ozone se faisait sur une tuyauterie reliée à une pompe de massage alors que le spa était équipé d’une pompe de circulation. Résultat, l’injection d’ozone ne se faisait que lorsque la pompe de massage fonctionnait : aucun intérêt d’un point de vue traitement de l’eau. Au passage, le coffret de commande Balboa, lui, était programmé pour une mise sous tension permanente de l’ozonateur, ce qui veut dire que l’ozonateur fonctionnait sans aspiration la plupart du temps. La programmation était donc prévue pour une injection d’ozone sur le refoulement de la pompe de circulation qui fonctionne 24/24, ce que j’avais demandé à la commande.
Un technicien s’est déplacé pour permuter l’injection d’ozone de la pompe de massage à la pompe de circulation. Dans cette configuration, il y avait bien ozonation permanente avec un ozonateur et une pompe de circulation alimentés en permanence. Dans les jours qui ont suivis cette modification, j’ai constaté une forte odeur d’ozone à l’ouverture de la couverture, ainsi qu’une décoloration de plus en plus importante du dessous de la couverture et des coussins. A l’évidence, au lieu de se mélanger à l’eau, l’ozone ressortait dans l’air et s’accumulait sous la couverture : aucun intérêt d’un point de vue traitement de l’eau. Même si l’ozone se décompose rapidement, comme il y a une arrivée permanente, l’ozone fait son œuvre.
Sur internet, j’ai récupéré des procédures de montage du fabricant américain d’ozonateur DEL, destinées aux techniciens du spa. J’ai découvert qu’une certaine longueur de tuyauterie (quelques mètres) devait être respectée entre le point d’injection d’ozone et la sortie de refoulement au fond du spa, pour favoriser la dissolution de l’ozone (en augmentant le temps de présence de l’ozone dans l’eau). Dans mon cas, il y avait un peu plus d’un mètre, le contact ozone/eau était donc bref, et ne permettait pas une bonne dissolution. L’ozone était libéré lors de l’éclatement des (grosses) bulles à la surface de l’eau. D’un point de vue sécurité pour les baigneurs ce n’était pas génial non plus, car respirer de l’ozone est nocif (particulièrement pour les enfants qui ont le nez au niveau de l’eau et jouent avec les bulles). J’ai donc changé la programmation de l’ozonateur afin qu’il soit mis hors de fonctionnement lorsque le spa est utilisé.
Dans l’urgence, ma première modification a consisté à rallonger la longueur de tuyauterie entre injecteur d’ozone et sortie de refoulement dans le spa. J’ai essayé différentes longueurs car l’augmentation de la longueur a pour effet d’augmenter les pertes de charge dans la tuyauterie et à partir d’une certaine longueur, l’aspiration au niveau de l’injecteur ne se faisait plus. Il faut dire que la pompe de circulation alimente 3 tuyauteries de refoulement, dont une pour l’injection d’ozone (un peu beaucoup pour avoir un débit suffisant sur la tuyauterie d’injection). Cette modification a été bénéfique : odeur d’ozone largement atténué, décoloration stoppée, signes que plus d’ozone était dissout dans l’eau.
Ma deuxième modification a consisté à optimiser la dissolution de l’ozone dans l’eau en suivant toutes les préconisations de DEL : à savoir utiliser un injecteur Mazzei et équiper la tuyauterie de refoulement d’un mélangeur liquide/gaz en aval du point d’injection. J’ai donc remplacé l’injecteur d’origine par un Mazzei. J’ai trouvé 2 avantages au choix d’un Mazzei : d’une part il y a un choix d’injecteurs en fonction du débit d’eau dans la tuyauterie (le but est d’avoir le débit juste suffisant pour permettre l’aspiration, une aspiration trop forte diminuera la concentration d’ozone), d’autre part, j’ai constaté des bulles plus petites avec cet injecteur, signe d’un meilleur mélange. Ensuite, avec l’installation du mélangeur liquide/gaz, les pertes de charges ont été très largement augmentées, et du coup l’injection ne se faisait plus. La solution que j’ai trouvée est de placer une vanne de réglage de débit sur les deux autres tuyauteries de refoulement afin de pouvoir augmenter le débit dans la troisième tuyauterie d’injection d’ozone. De cette manière, l’injection a pu repartir. Les bulles sont encore plus petites avec l’adjonction de ce mélangeur. La dissolution de l’ozone dans l’eau me paraît maintenant optimale. Je maintiens une petite chloration mais dans des proportions bien moindre que sans ozonateur et sans les désagréments du chlore (odeur, irritation, .).