Nous sommes dans le cas d'un système de fondation offrant une surface d'appui continue sous l'ouvrage qui
s'apparente à un bassin vide, puisque ne figurent pas les efforts permanents d'un eventuel remplissage,
ainsi que les sollicitations dynamiques dues au séisme.
On dira donc qu'il s'agit d'un radier dalle, présentant une déformation exagérée ( en diminuant sensiblement
par exemple la rigidité relative de la structure Is , le module d'élasticité et l'inertie
par un coefficient de 100 ) pour faire apparaitre les sollicitations dues aux efforts:
- de la poussée des terres, dont une composée supposée est représentée par une deux vecteurs
ayant une composante verticale et une horizontale centripète par rapport au bassin;
- de la réaction au sol, schématisée par un vecteur unique centré
- du poids propre des éléments verticaux de l'ouvrage.
On notera que cette représentation peu académique, ne fait pas apparaitre la contrainte verticale
de poids propre de radier ( supposé nul ? )
Figurent en rouge dans la stucture les aciers correspondent aux zones où le moment fléchissant
est positif, et donc sollicités la où la résistance à la traction du béton ne peut pas grand chose.
On notera que ne figurent pas, contrairement aux exigences du BAEL, d'aciers de couture et de
chainage en tête.
Ne figure pas non plus la côte de flottabilité de l'ouvrage, facteur déterminant quand à la
tenue de l'ouvrage vis à vis du niveau d'eau exceptionnel.
Il n'est pas non plus représenté le moment de flexion induit par le débord du radier du à
la mobilisation du cone de terre environnant.
En conclusion, soignez la jonction radier/voiles, mettez surtout des aciers la où c'est rouge,
considerez le rapport poids de l'ouvrage/poids du volume d'eau déplacé si vous êtes dans
l'eau.
Le raisonnement peut s'effectuer dans le sens inverse, à savoir bassin hors sol et plein d'eau
et la les sollicitations ne sont pas les mêmes !
