à cyrille :
Pour les tors coudés, la longueur du recouvrement dépend de la forme du coude (crochet, coude à 45°, retour d'équerre, etc). Il n'est pas facile d'expliquer ça en deux mots; le mieux serait de trouver un tableau sur Internet. Mais de toutes façons, le recouvrement droit étant le moins solide, on ne prend aucun risque en se basant sur 40 fois le diamètre.
La ligature ne sert qu'à tenir les aciers en place durant le coulage du béton. On peut donc utiliser du fil de fer ordinaire ou même ne pas les fixer si l'on est sûr qu'ils ne bougeront pas (comme le treillis soudé). Pour une utilisation fréquente, on peut investir dans un outil qui utilise le principe du tire-bouchon avec des liens préformés.
Pour tordre les aciers, il existe un outil spécial (une griffe). On peut aussi utiliser un madrier et coincer le fer entre deux pointes de 16 (chaque maçon a sa combine) mais le plus simple est encore de mettre le pied à l'endroit du coude et de tirer sur l'extrémité.
Pour éviter les faiblesses : ne jamais détordre un acier coudé. Ne pas salir les aciers et ne pas les mouiller non plus (l'eau empêche l'adhérence du béton).
Certains aciers sont effectivement coudés en usine. Ce sont des commandes spéciales pour les gros chantiers et qu'on ne trouve pas dans le commerce.
à brice69 :
Je me souviens d'un apprenti dérouté parce qu'un autre "maçon" lui affirmait qu'un sac de ciment blanc n'était en fait qu'un mélange de ciment et de chaux. Plutôt que de le contredire, je lui ai appris à lire une étiquette en lui apportant le lendemain un livre expliquant la composition des ciments et des chaux.
Moralité : les révérences envers "Môssieur" le professionnel n'ont jamais instruit personne. Tu as raison de poser des questions; et s'il y a un sujet que tu connais bien (et qui m'intéresse), je ne manquerai pas de t'en poser aussi ! La filtration, peut-être ?
