Sécurité pour les baigneurs, non ; ça c'est sûr : cette sécurité-là est assurée par la mise à la terre des appareillages électriques côté alimentation secteur (le 230v de l'EDF) des moteurs, de l'électrolyseur ou encore des transfos des projecteurs (le fil gainé de jaune/vert relié à leur carcasse métallique).
Pour la corrosion, il est vrai que par exemple sur les bâteaux de plaisance, même en stratifié, on installe vers l'arrière sur la coque une plaque métallique, en alu en général, appelée couramment anode, reliée par un conducteur, un fil de cuivre, quoi, à l'ensemble des parties métalliques du navire, dans le but de servir de souffre-douleur aux phénomènes de corrosion par électrolyse, générés par le frottement du bâteau dans l'eau salée de la mer : c'est l'anode qui se corrode au lieu des parties métalliques du navire. Faut faire gaffe à la remplacer avant qu'elle ne se désagrège complètement.
Alors peut-être que, même si une piscine ne se déplace pas, en principe

, ce phénomène existe aussi en cas de piscine au sel ; j'avoue que j'en sais pas plus, faudrait interroger des physiciens.
Bon, par acquit de conscience, relie par un fil de cuivre (6 à 10 mm², la section d'un fil de terre doit être au moins égale à celle des fils d'alimentation, phase et neutre, je vais pas entrer dans les détails, mais ici cette notion n'existe pas ici puisqu'il ne s'agit pas de transport de courants forts) tes parties métalliques, échelle, profilé hung d'accrochage du liner, etc. à un piquet de terre supplémentaire réalisé dans un, gros, fer tors, style ferraille à béton (12 à 16 mm et fais tes branchements avec des vis inox et des cosses sur lesquelles ton fil est soudé à l'étain)), enfoncé d'au moins 1 mètre de profondeur dans la terre de ton jardin et tu devrais pouvoir dormir sur tes deux oreilles.
La qualité d'un travail est toujours à la hauteur des efforts entrepris
