J'ai exercé le métier d'aquariophile chez un type qui s'appelait Henry Favré à Panam pendant mes années d'étudiant, et qui a pondu pas mal de bouquin sur le sujet, il a été ma première formation sur l'eau, avant la suite en fac. . . J'ai installé pas mal de bac chez des clients particuliers dont la liste ressemble à plusieurs affiches de cinéma de rêve de cette époque.
Jamais un orage n'a changé la composition d'un bac d'aquariophile . . .
Par contre, une remarque intéressante et passé quasiment inaperçue a été faite plus haut par "jeust" au sujet de l'oxygène, sur le coup je n'ai pas capté ce qu'il disait, mais après coup en relisant, il s'avère que c'est une bonne piste et que ce n'est pas bête du tout :
Si l'eau d'un orage tombe brutalement dans l'eau, cela va introduire de l'oxygène dans l'eau, ce qui va diminuer une bonne quantité de CO2 acide. c'est + que possible. Justement en aquariophilie, on fait comme ça, un bulleur tout bête fera descendre le taux de CO2, et le pH montera un peu. Dans les aquariums acides à taux de CO2 élevé comme les bacs type hollandais (axé sur les plantes qui ont besoin de bcp de CO2), on évite trop d'oxygénation de l'eau, on évite le mécanisme artificiel du bulleur qui ira à l'encontre de la production de CO2.
- Par contre, là où ce n'est pas clair, c'est que le phénomène ne devrait pas fonctionner avec un volet fermé par exemple, car la perturbation ne sera pas suffisante à la surface de l'eau.
- Ensuite, le phénomène devra être absolument réversible au contact de l'air, le pH re-baisserait après l'orage dans ce cas, donc si on corrige le pH sur le coup de "montée", ce sera un peu la cata car on accumule 2 pb. . . Et le pH fera un gros yoyo finalement à la baisse en cas de correction avec pH- ou régul pH.
Après, les aigris qui m'en veulent et n'apportent jamais rien ici (je ne parle pas pour hydro, précision, on est parfois en désaccord total, mais je ne le considère pas comme totalement inutile, au contraire de certains autres comme barba(nt)), et je m'en balance pas mal de toute façon . . .
