Enterré ou pas local technique

Pour plus d’esthétique, j’envisage d’enterré le local technique.
Même si je conçois les désavantage d’accès par rapport à la solution classique, certains piscinistes me le déconseillent fortement (dont certains ne veulent pas le faire) et d’autres pas de soucis et le font.

Qu’en pensez-vous surtout ceux qui l’ont enterré ?

procedons par analogie

un local technique enterré peut s'assimiler a un portable : joli , peu encombrant, rapide et simple à installer, les premieres années tout va bien, mais au bout de 3 ans, comme tout les portable : c'est à jeter ou à réparer et ca coute tres cher. Sauf si tu es expert

le local "déporté " c'est le contraire, ca ressemble a une usine à gaz, c'est long à installer, c'est aussi esthétique qu'une vieille vache morte sur le bord de la RN 27.

mais au bout de quelques années quand il va falloir commencer à faire des " mise à jour" ca se fait comme qui rigole

Bonjour,

Quant on est jeune ca passe encore mais ensuite bricoler allongé
cela ne doit pas etre facile.
De plus au début on leve régulierement le couvercle mais les années
suivantes les vérifications s'espacent.
Je pense qu'il vaut mieux un local si petit qu'il soit qu'un local entérré.

A+

oui aussi, je préfère un local de surface, pourquoi ne pas pas faire un faux puits !
C'est ce que j'ai fait , c'est très jolie.

dlan

oui aussi, je préfère un local de surface, pourquoi ne pas pas faire un faux puits !
C'est ce que j'ai fait , c'est très jolie.

dlan

Te serait-il possible de poster une photo pour avoir une idée plus précise de ton local ?

Merci d'avance.

Pour ceux qui en ont l'expérience, quelle serait la solution la plus économique pour un petit local de surface, quitte à le modifier pour l'agrandir et l'embellir quelques années plus tard ?

(je m'explique : j'ai toujours été convaincue que les locaux techniques prémontés enterrés étaient la meilleure solution point de vue pratique et esthétique, mais apparemment ce n'est pas vrai - en tout cas point de vue pratique - du coup dans mon projet un local technique de surface générera forcément un surcoût non prévu jusqu'à ce jour, mais a priori cette solution s'impose malgré tout).

Alors, qu'avez-vous retenu finalement comme solution ?
Car je pose exactement les mêmes questions que vous.

J'ai connu les deux : le principal est d'avoir un emplacement spacieux et propre : à la longue c'est ça qui détermine l'ardeur à y travailler. Le local hors-sol présente le plus souvent ces avantages.

Moi j'ai contruis le local technique au meme niveau que la piscine et je l'ai recouvert avec la terre du trou du bassin.
Ca isole le local et nous protege des regards exterieurs.

Bonjour, je suis de l'avis de JMDS, car qu'il soit enterré, moins visible, ou extérieur, si la surface est réduite c'est la même galère.Le tout c'est qu'il soit bien conçu, qu'on puisse retirer les éléments défectueux ou que l'on puisse en ajouter de nouveaux simplement. Un local trop exigu et mal pensé nous fera faire des contorsions qui avec l'âge seront de moins en moins faciles. Un local extérieur permet un meilleur espace, mais ce n'est pas une généralité, tout dépend de l'espace, du prix aussi que l'on peut ou veut y mettre. Evidemment avec les moyens on peut se faire de magnifiques "pool house", désolé pour l'anglicisme.

Salut,

Tiens, depuis le temps que j'avais pas mis les pieds sur ce site ! J'étais venu faire une recherche sur locaux techniques enterrés pour voir les expériences utiles.

Alors voici la mienne, si ça peut servir. C'est Gavage qui va être content : pour une fois on va être d'accord

Ma baignoire construite en 2005 : 12mx6m, ; mes 2 locaux techniques (vu le volume, 100m³), enterrés, comportent chacun un skimmer/filtre à cartouche Weltico et une pompe, l'un héberge l'électrolyseur et l'autre l'échangeur termique, coiffés d'un pédiluve. C'est esthétique, c'est vrai.

Mais j'ai un pb avec la nappe phréatique de surface parce qu'il y a un étang d'1 ha à 20 m de mon terrain qui inonde tout l'environnement en terre sableuse ; l'eau monte au printemps jusqu'à 20cm du sol du jardin , d'où humidité excessive dans les locaux ; au début j'empêchais l'eau de trop monter dans les locaux avec une simple pompe vide-cave, mais si je déposais ma machinerie pour l'hiver, mon échangeur thermique, que je ne pouvais pas m'amuser à démonter chaque année (faudrait à chaque fois purger le circuit de glycol), n'appréciait pas et je voyais bien que ça n'allait pas pouvoir durer comme ça.

En 2007 j'ai étanchéïfié mes locaux par l'intérieur, enduit de ciment mélangé à du silkalite (avec du sikatop 122 dans tous les angles pour éviter les fissures dans le temps).
C'est efficace : depuis, l'eau de la nappe n'entre plus mais du coup l'eau de pluie qui arrive à entrer y reste et cela génère quand même de la condensation.

Donc j'ai pris cette année la décision d'installer ma machinerie hors sol, dans une pool house comme on dit. Je suis en train de le réaliser. Finalement, ça va pas faire vilain dans le jardin ce petit cabanon en bois de 3m x 2,20 m, installé en bord de plage, plancher à hauteur de la plage pour laisser l'air circuler par dessous (acheter du 28mm d'épaisseur, surtout pas du 19 et le traiter au xylophène ou équivalent, planche par planche sur toutes leurs faces avant d'assembler, puis le lasurer soigneusement). Je vais devoir dévoyer ma tuyauterie, càd installer sur les sorties des skimmers/filtres et sur les buses de refoulement une nouvelle tuyauterie qui va aller jusqu'au cabanon, où je vais réinstaller mes pompes de filtration, électrolyseur et échangeur. Avec du tuyau PVC rigide et des coudes je savais que cela allait m'obliger à des mesures et coupes rigoureuses mais j'ai découvert chez Zyke à cette occasion avec plaisir qu'il existe du tuyau souple en rouleau qui rend l'opération bien plus aisée et c'est ce que j'ai acheté ; il faut juste le mettre à l'abri des UV en l'enterrant où en le passant sous la plage bien à l'abri du soleil.

En conclusion je dirai : si les conditions sont telles que les locaux enterrés sont sains, sans humidité alors oui pour le côté esthétique ; sinon, comme dans mon cas, mieux vaut s'équiper d'une pool house hors sol ; finalement c'est pratique, t'as les appareillages à portée de main et/ou à hauteur d'homme, motopompes, échangeur, tableaux électriques, électrolyseur ; tu peux ranger dans le cabanon tous les accessoires, robot, tuyau aspirateur de balai de fond et son manche, frites, bouées, produits de traitement, etc. Le principal c'est de se donner le mal de faire qq chose qui permet au matos (qui a coûté quand même !) de durer dans le temps.

Tu vois Gavage, y a que les imbéciles qui changent pas d'avis ; pour le choix enterré/hors sol s'entend ; pour le reste je continue d'être satisfait de mon choix : s'il est vrai que ton système skimmer à une extrémité du bassin, refouleur à l'autre est tout à fait valable, mon système paroi de filtration marche aussi.

A plus, je vous raconterai ce que ça aura donné

Bonjour,

j'avais promis de revenir parler du résultat ; entretemps, ça fait plus de 3 ans, personne n'est venu ajouter son grain de sel sur ce fil ; faut croire que ça intéresse plus personne
Alors, si ça intéresse encore quelqu'un : oui, la pool house est une bonne solution, nous ne regrettons absolument pas le travail fourni au printemps 2010 pour réaliser cette transformation. C'est vraiment super pratique : le matériel ne s'abime plus, principalement le système de chauffage (j'ai dû dérouiller le ballon d'inertie du système de chauffage installé en dérivation sur la PAC de la maison, puis le passer au Rustol, avant de le repeindre, remplacer les 8 tiges filetées de l'échangeur par des nouvelles, en inox cette fois) et depuis, tout reste en place toute l'année. En ce moment mon jardin est inondé par les pluies incessantes mais plus rien à f., bien à l'abri des intempéries, sans souffrir de l'hiver, les tableaux électriques, l'électrolyseur, les pompes, l'échangeur, le ballon et le panneau de commande du chauffage, sont installés au sol ou aux parois du cabanon. Comme on m'avait dit chez Zyke de bien mettre les tuyaux souples à l'abri des UV, je les ai protégés en les faisant passer sous la plage depuis les anciens locaux techniques enterrés jusqu'au cabanon dans de la gaine TPC de 90. Résultat pour nous depuis, que du bonheur !

Ce qui a changé : maintenant les pompes sont au-dessus du niveau de l'eau, donc comme on vide les tuyaux pour l'hiver, il faut réamorcer les pompes en début de saison, ou parfois en cas de désamorçage en cours de saison (bulles d'air en utilisant le balai de nettoyage ou en remplaçant un filtre), mais c'est pas difficile, il suffit de fermer la vanne au niveau du refouleur et du skimmer-filtre et de remplir les tuyaux par une vanne située au-dessus de la pompe ; puis on referme bien sûr cette vanne, on redémarre la pompe et on ouvre successivement la vanne skimmer puis la vanne refouleur et 9 fois sur 10 ça marche. Sinon on recommence

Important : le tuyau qui va du skimmer à la pompe doit absolument être à plat ou en montée et surtout pas comporter un morceau de parcours descendant, afin d'éviter les bulles d'air qui contrarient, voire empêchent l'amorçage de la pompe.
Ma piscine une Cap Blue 12m x 6m, 2 niveaux, 1,10m et 1,72 m, fond plat, avec pente sur 1,50m entre les deux. (je sais, la marque a disparu dans des conditions peu glorieuses mais heureusement pour nous et surtout pour nos enfants qui y passent des heures, elle tient toujours impeccablement le coup).


Tiens, une photo du cabanon ; au printemps prochain je vais installer des tuiles sur le toit, d'une part pour l'esthétique et aussi parce que le shingle noir fourni comme revêtement de toiture absorbe trop de chaleur sous le soleil et donc il fait un peu trop chaud à l'intérieur :




Vue de l'intérieur : on y voit les 2 arrivées (vannes rouges) skimmer et bonde de fond ; le moteur fixé par silent blocs sur un empilement de morceaux de bastaings et d'une couche de mousse polyuréthane pour limiter les vibrations (même pas fixé au sol ça bouge pas d'un poil) ; le bypass sur le refoulement (vannes bleues) pour le passage par l'échangeur de chauffage et les tuyaux du circuit primaire du chauffage (oranges en partie gainés de néoprène noir) qui arrivent aujourd'hui sur l'échangeur et le ballon non encore visible mais installé depuis dans l'angle à droite.




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Salut Chacha,

comme tu dis, on déborde un peu du sujet piscine mais bon, si tu veux des infos, en qq mots :
c'est une entreprise, sérieuse, Sunnco, qui m'a installé ça en octobre 2009 à une époque où ça valait le coup (contrat de 20 ans à 0,60 € le KW/H) et où d'ailleurs les entreprises d'installation poussaient comme des champignons.
Coût, un peu plus de 21000€, financé par un crédit remboursé en gros grâce au revenu annuel (entre 1850 et 1900€ net) et qui devrait être amorti en 7-8 ans. Ensuite c'est du revenu net durant le contrat de 20 ans ; en dessous de 3KW/H de puissance crête de production nominale c'est pas imposable (avec 14 panneaux nous sommes à 2450 W/H max). Pas de quoi faire fortune, pas un plan de golden boy, juste un apport intéressant, qui aidera à financer les études des drôles dans quelques années. Aujourd'hui, les dispositions gouvernementales ayant évolué (sans effet rétroactif pour les contrats conclus auparavant, heureusement pour nous), c'est beaucoup moins rentable, je crois qu'on est à 0,35€ et c'est pourquoi les entreprises dans ce domaine ont disparu comme elles étaient nées. Je crois savoir que c'est encore intéressant uniquement pour de grandes installations, genre toitures de grands hangars agricoles ou industriels permettant d'installer une ferme de centaines de panneaux.