Empégué a écrit:Bonsoir TDen24,
Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une technique de vente déguisée.
Par contre, une bourde de com en prenant les consommateurs pour des gogols est plus vraisemblable.
De plus, nous sommes nombreux à penser que les marges sur ce type d'article sont gigantesques. Cela met le fabriquant dans une situation délicate, surtout si il se retrouve seul face au consommateur, faute d'une bonne organisation de son réseau de distribution. La question pour lui est alors du type: Comment rembourser l'équivalent de 3 ou 5 fois mon chiffre d'affaire ?
Vu qu'on ne sait pas grand chose sur la nature réelle du défaut, prenons une hypothèse vraisemblable: L'alarme ne fonctionne pas correctement dans certaines piscines non rectangulaires.
Si le constructeur avait communiqué sur le thème "Nous avons constaté que les piscines de forme complexe peuvent être incompatibles avec l'alarme", en proposant aux utilisateurs de faire des tests au terme desquels il peut prendre contact avec son vendeur afin de procéder à un échange ou se faire rembourser, tout aurait été plus simple.
J'ai fait une hypothèse, elle est peut-être fausse. Mais une chose est sure, si on ne veut pas créer la panique et le doute, il faut communiquer de manière claire et objective.
Alors, c'est simple. En constatant que mon alarme ne répond pas au test prescrit par ce courrier-alerte du fabriquant et donc en me rendant compte alors qu'une alarme qui m'a été vendue conforme à la norme P90-307/A1 ne l'est pas : je ferais mieux de me retourner contre celui qui me l'a vendue, pour un remboursement intégral. Faute de quoi, je fonce, direction l'UFC Que Choisir ou bien le Tribunal d'Instance en appliquant les articles du code civil tels énumérés sur ce site.
La situation me paraît quelque peu irréelle, pour ne pas dire dingue. Vous imaginez un courrier de la part d'un gros fabriquant de produits laitiers qui "soucieuse de garantir la qualité et la performance de ses produits" (pour reprendre les termes du courrier de MG INternational) et pour écarter tout risque de listériose, inciterait les acheteurs des ses produits d'en manger quelques uns . "et si vous décédez dans moins de 12 secondes, n'hésitez pas à nous renvoyer le tout avec, de préférence, les emballages d'origines ." Vous serez remboursé moyennant une côte de vétusté .
Je suis d'accord avec vous - les marges sont sûrement importantes - pour le fabriquant mais bien moins pour le revendeur. Ce n'est tout de même pas le problème de l'acheteur. La libre entreprise me pose moins de problème que celui du cartel ou de 'je te tiens, tu me tiens par la barbichette'.
En revanche, et sur le plan bien matériel, j'ai eu connaissance plusieurs fois du problème suivant: l'acheteur (surtout des modèles en vente en 2004) n'a eu que des ennuis (style faux enclenchements ou manque d'enclenchement) et l'alarme en question a fait des va-et-vient (moyennant 50 euros de frais postaux à chaque fois) avec le fournisseur qui lui à chaque fois, renvoie l'alarme en disant qu'il ne lui trouve aucun défaut. Très commode n'est-ce-pas ? A deux reprises, les personnes en question furent contraintes d'acheter un autre dispositif de sécurisation pour cause de location saisonnière.
Loin de vouloir créer la panique, mes doutes restent devant un manque de communication et d'information. A ce propros . vous vous souvenez du site Web de la FNCESEL qui était resté inchangé pendant plus d'un an . et les responsables qui ne répondaient pas au mails (sûrement pris d'assaut).
Je suis la situation de près depuis plus de 5 ans . lorsque les rumeurs couraient déjà. Je m'émerveille quant à la patience et la tolérance des consommateurs-propriétaires de piscine devant une situation presque intenable. De surcroît, nous savons qu'il a eu des noyades l'an dernier dans les piscines protégées par des alarmes dont, à première vue, le fonctionnement aurait été coupé par des locataires occupants. Les propriétaires pourtant assuraient que les alarmes fonctionnaient "parfaitement".
Je ne mets pas leur paroles en doute mais je me pose deux questions . si les alarmes fonctionnaient "parfaitement", pourquoi les locataires les auraient-ils mis 'hors service' - alors qu'ils étaient les premiers concernés avec des enfants de bas âge? Et de deux: quel autre choix fut réservé au propiétaire d'une piscine en location saisonnière . quand enfin son alarme fut livrée à moitié saison et lui, pris par le temps etc n'arrivait pas à bien la faire fonctionner ni encore moins la faire reprendre par le revendeur ?
Je sors de mon silence . de mes gongs aussi !
Bon soir.