Spas gonflables, spas de nage, spas portables et encastrés, bienfaits, aromathérapie, massages, impressions, bains, foires, salon ...

Modérateurs: LAURENT D, MODOSPA, Equipe de moderation des sections spa.


#411096 par spagator
Sam 06 Fév 2010 à 18:20

à part le modèle FLORE,je suis dubitatif quand au confort de ces spas.

#411119 par EdenSpa
Sam 06 Fév 2010 à 18:59

C'est avant tout un design, l'aspect confort est à oublier, enfin c'est pas la priorité.
Même en terme de massage, le jets sont placés de manière esthétique, pas de manière ergonomique, leur diamètre faible et la variété est pauvre.

#411371 par dubs
Lun 08 Fév 2010 à 20:22

revoila le chiant ! lol

vous pensez quoi de ces caractéristiques :

Dimensions 3370 x 2350 x 1000 mm
Capacité 2200 L + 540 litres de réserve interne pour le débordement
Poids à vide 650 kg
Châssis Acier inoxydable et AUTO PORTANT
Pompes 3 pompes de massage (2X2 CV+ 1x1,5 CV)
1 pompe de circulation (1000 W)
2 pompes à air (800 W)
Chauffage Réchauffeur double étage 6 KW
Filtration Bloc de filtration sable + vanne de nettoyage + système de désinfection à UV.
Traitement Lampe UV + TRAITEMENT CHLORE, Aspiration de fond + débordement
Coque Acrylique renforcée par fibre de verre, isolée par projection de mousse polyuréthane sous la coque et sur les cotés
Habillage Bois TECK

#411378 par ceupin
Lun 08 Fév 2010 à 21:07

Encore du chinois!.

#411419 par SPA CENTER
Lun 08 Fév 2010 à 22:26

Bonjour

moi je limiterai a 1 blower avec clapet sur chaque buse. Il ne faut pas oublier que le blower à pas mal de nuisance :
bruit, refroidissement de l'eau donc perversité avec le chauffage donc consommation électrique, éclaboussures à la surface, risque de légionela.

ne pas oublier un local technique de 10 m2 pour être à l'aise, ne pas lésiner sur la lame d'eau de filtration dans les goulottes et une filtration du bassin en 10 mn (cela fait pour 1700 L un débit de 10,2 m3/ h) pour la pompe de circulation il faut voir le modèle et le débit constructeur.

Injection de produit après filtration et juste avant le retour dans le bassin.

Filtre à sable de 800.

Dans la pièce avant l'accès au spa et après la zone sèche prévoir un pediluve avec circulation d'eau en continue et traitement de l'eau.

Bon courage.

choix

#535157 par Nestor
Sam 15 Oct 2011 à 00:46

où en êtes vous de votre projet ? vous avez acheté chez qui ? les normes actuelles m'intéressent.
merci

Spa à débordement

#538057 par Thalafrance
Lun 31 Oct 2011 à 17:15

Bonjour,


N'hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements. Nous somme fabricants et revendeur "direct usine" de spa à débordement pro et particulier.

Bien cordialement

THALAFRANCE

#538062 par rv13300
Lun 31 Oct 2011 à 19:32

Pour un usage pro il faut se renseigner sur les normes d'hygiène à respecter mais j'espère que c'est déjà fait sinon .

pour info

#538068 par Lotus
Lun 31 Oct 2011 à 21:08

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA FONCTION PUBLIQUE
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS
BO Santé – Protection sociale – Solidarité no 2010/8 du 15 septembre 2010, Page 314.
. .
SANTÉ
SANTÉ PUBLIQUE
Santé environnementale
MINISTÈRE DE LA SANTÉ
ET DES SPORTS
Direction générale de la santé
Sous-direction de la prévention des risques
liés à l’environnement et à l’alimentation
Bureau de la qualité des eaux
DGS/EA4 no 297
Circulaire DGS/EA4 no 2010-289 du 27 juillet 2010 relative à la prévention des risques infectieux
et notamment de la légionellose dans les bains à remous (spas) à usage collectif et recevant
du public
NOR : SASP1020206C
Validée par le CNP le 21 juillet 2010 – Visa CNP 2010-164.
Date d’application : immédiate.
Catégorie : directives adressées par le ministre aux services chargés de leur application, sous
réserve, le cas échéant, de l’examen particulier des situations individuelles.
Résumé : la présente circulaire mentionne les dispositions sanitaires relatives à l’exploitation des
bains à remous (spas) à usage collectif et recevant du public dans le cadre de la prévention des
risques infectieux et notamment de la légionellose et appelle l’attention des agences régionales de
santé sur les principaux points de contrôle des établissements comportant des spas.
Mots clés : légionelles – spas – piscines – prévention – infections – légionellose.
Références :
Code de la santé publique, notamment les articles L. 1332-1 à L. 1332-9 et D. 1332-1 à D. 1332-13 ;
Code du sport, notamment l’article A. 322-6 ;
Code du travail, notamment les articles L. 4121-1 à L. 4121-5 ;
Arrêté du 1er février 2010 relatif à la surveillance des légionelles dans les installations de
production, de stockage et de distribution d’eau chaude sanitaire ;
Arrêté du 7 avril 1981 modifié fixant les dispositions techniques applicables aux piscines ;
Arrêté du 23 juin 1978, modifié par arrêté du 30 novembre 2005, relatif aux installations fixes
destinées au chauffage et à l’alimentation en eau chaude sanitaire des bâtiments d’habitation,
des locaux de travail ou des locaux recevant du public.
Annexes :
Annexe I. – Guide relatif à la prévention des risques infectieux et notamment de la légionellose
dans les bains à remous (spas) à usage collectif et recevant du public ;
Annexe II. – Modalités de prélèvements et d’analyses d’eau à respecter par les ARS dans le
cadre des inspections de bains à remous (spas) à usage collectif et recevant du
public.
Le directeur général de la santé à Mesdames et Messieurs les préfets de région ; Mesdames
et Messieurs les préfets de département (pour information) ; Mesdames et Messieurs les
directeurs généraux des agences régionales de santé (pour mise en oeuvre).
MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA FONCTION PUBLIQUE
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS
BO Santé – Protection sociale – Solidarité no 2010/8 du 15 septembre 2010, Page 315.
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I. – CONTEXTE ET CHAMP D’APPLICATION
La survenue de plusieurs cas groupés de légionellose signalés récemment en lien avec la fréquentation
de bains à remous (spas) à usage collectif et recevant du public, la gravité de ces événements
caractérisés par plusieurs décès et l’installation croissante de ces équipements dans les complexes
aquatiques, les clubs de sport, les hôtels et les établissements de détente (saunas, hammams, etc.)
conduisent à rappeler que l’exploitation des spas nécessite une attention quotidienne pour assurer la
sécurité sanitaire des usagers.
Les spas constituent des installations à risque dont l’écologie bactérienne est fortement évolutive
en fonction notamment de la qualité de la maintenance des installations, du renouvellement et de la
désinfection de l’eau, mais aussi de la fréquentation, le brassage de l’eau favorisant la desquamation
et la diffusion de matières organiques et de micro-organismes apportés par les utilisateurs de ces
installations.
Pour prévenir les risques sanitaires liés à la prolifération des légionelles dans ces types d’équipements,
vous trouverez, en annexe I de la présente circulaire, un guide d’information à l’attention des
exploitants établi par la direction générale de la santé. Ce guide rappelle les risques sanitaires liés
aux spas et fournit une synthèse des principales dispositions législatives et réglementaires qui s’y
appliquent et des recommandations complémentaires, formulées dans l’attente d’une modification
de la réglementation.
La présente circulaire se rapporte à l’ensemble des bains à remous à usage collectif et recevant du
public, sans distinction relative à la capacité d’accueil ou à la température de l’eau.
La présente circulaire ne traite pas des bassins d’usage exclusivement médical (piscines thermales
ou piscines des établissements de santé autorisés à dispenser des soins de suite et de réadaptation),
ni des équipements situés dans des bassins de natation ou récréatifs (exemple des banquettes à
bulles). Les spas à usage familial et les baignoires à remous destinées à un usage individuel
n’entrent pas dans le champ d’application de la circulaire et ne sont pas non plus concernés par les
présentes dispositions.
II. – MISSIONS DES AGENCES RÉGIONALES DE SANTÉ
Les agences régionales de santé sont chargées, en application des dispositions de l’article
D. 1332-12 du code de la santé publique, du contrôle sanitaire des piscines non réservées à l’usage
personnel d’une famille et par conséquent des bains à remous à usage collectif et recevant du
public. Ce contrôle sanitaire réglementaire comprend la réalisation au moins une fois par mois de
prélèvements d’eau pour la recherche de certains germes témoins de contamination (bactéries
aérobies, coliformes, etc.).
À ce titre, les missions des agences régionales de santé consistent plus particulièrement à :
1. Rappeler aux exploitants de spas les obligations réglementaires qui s’imposent à eux en leur
transmettant la présente circulaire, et notamment le guide joint en annexe ;
2. Renforcer le contrôle sanitaire des spas sur les points suivants :
– recherche de Pseudomonas aeruginosa, bon indicateur de qualité bactériologique. Un faible
dénombrement dans l’eau ne présente pas nécessairement un risque sanitaire pour la population
générale, mais traduit un dysfonctionnement du système de traitement de l’eau. La
recherche et le dénombrement sont réalisés selon la norme NF EN ISO 16266. Le résultat doit
être inférieur à 1 UFC/100 mL ;
– contrôle in situ du respect des dispositions législatives et réglementaires, en priorité pour les
spas dont l’ouverture au public a été portée récemment à votre connaissance : il importe de
s’assurer de la bonne mise en oeuvre des dispositions réglementaires qui sont parfois insuffisamment
connues des nouveaux gestionnaires d’établissements ;
3. Procéder sans délai à l’inspection d’un établissement dès lors qu’un signalement de cas de
légionellose vous a été notifié et est relié à la fréquentation d’un spa (baignade ou séjour à proximité
immédiate). L’inspection portera notamment sur le contrôle du respect des dispositions législatives
et réglementaires et sur l’évaluation de la mise en oeuvre des recommandations formulées dans le
guide joint en annexe I. Les modalités de prélèvements et d’analyses d’eau à respecter lors de ces
inspections sont rappelées en annexe II. L’inspection devra faire l’objet d’un rapport du directeur
général de l’agence régionale de santé adressé à l’établissement ;
4. Demander la vidange totale des installations du spa, leur nettoyage et leur désinfection
(notamment le fond et les parois du bassin) ainsi que le lavage-décolmatage des filtres associé à une
désinfection thermique ou chimique (chlore notamment), dès lors que les éléments portés à votre
connaissance évoquent un risque sanitaire pour les usagers ;
5. Si les conditions matérielles d’aménagement ou de fonctionnement portent atteinte à la santé
ou à la sécurité des utilisateurs ainsi qu’à l’hygiène ou à la salubrité publique, ou si l’installation
n’est pas conforme aux normes prévues ou n’a pas été mise en conformité avec celles-ci dans un
délai déterminé, enjoindre au gestionnaire de fermer son établissement et, si nécessaire, proposer
aux préfets de département la fermeture administrative prévue à l’article L. 1332-4 et à l’article
D. 1332-13 du code de la santé publique. Cette fermeture pourra être proposée en cas de nonconformité
récurrente observée dans le cadre du contrôle sanitaire réglementaire ;
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MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS
BO Santé – Protection sociale – Solidarité no 2010/8 du 15 septembre 2010, Page 316.
. .
Je vous remercie de me faire part des difficultés rencontrées par vos services dans l’exercice de
ces missions.
Pour le directeur général et par délégation :
La directrice générale adjointe de la santé,
S. DELAPORTE
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MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS
BO Santé – Protection sociale – Solidarité no 2010/8 du 15 septembre 2010, Page 317.
. .
A N N E X E I
GUIDE POUR LES EXPLOITANTS RELATIF À LA PRÉVENTION DES RISQUES INFECTIEUX ET
NOTAMMENT DE LA LÉGIONELLOSE DANS LES BAINS À REMOUS (SPAS) À USAGE COLLECTIF ET
RECEVANT DU PUBLIC
1. Risques sanitaires
1.1. Généralités
Les spas sont des piscines généralement de petit volume et de faible profondeur utilisées collectivement
à des fins de relaxation. Conformément à la réglementation applicable aux piscines, l’eau y
est traitée et recyclée à l’aide de dispositifs de filtration et désinfection, et renouvelée par des
apports d’eau neuve. S’ils ne sont pas correctement conçus, exploités et surveillés, les spas offrent
les conditions favorables à la prolifération de nombreux germes : Escherichia coli (germe témoin de
contamination fécale) et autres coliformes, Legionella, Pseudomonas aeruginosa, staphylocoques
pathogènes, amibes pathogènes, mycobactéries, etc.
Les pathologies liées aux spas sont nombreuses et on peut citer les infections cutanées (folliculite
notamment chez les enfants et les jeunes adultes), les infections ORL (otite externe), les infections
génito-urinaires, les infections respiratoires (légionellose), voire gastro-intestinales. Il convient de
rappeler que les infections à légionelles se font par l’inhalation de microgouttelettes d’eau contaminée
; aussi les risques sanitaires ne concernent pas seulement les utilisateurs des spas mais
également les personnes qui séjournent à proximité.
1.2. Risque infectieux lié aux légionelles
De nombreux cas groupés d’infections à légionelles liés aux spas ont été recensés dans le monde
au cours des trente dernières années. En outre, plusieurs épisodes concernaient des spas de
démonstration dans des manifestations publiques : en Europe, les épisodes les plus importants ont
été observés en 1999 en Belgique (près de 100 cas, 5 décès) et en 2000 aux Pays-Bas (près de 200 cas,
21 décès). Aux États-Unis, 35 % des cas groupés de légionellose sont associés à des spas. Les cas
groupés concernent aussi bien la forme pulmonaire d’infection à légionelles (légionellose), ou ses
formes non pulmonaires (notamment les fièvres dites de Pontiac).
La fièvre de Pontiac, malgré un taux d’attaque élevé supérieur à 50 %, ne fait pas l’objet de surveillance
spécifique dans la mesure où l’impact sur la santé est limité et l’intérêt d’un diagnostic spécifique
n’est pas démontré.
La légionellose constitue en revanche une forme sévère d’infection à légionelles et est à déclaration
obligatoire auprès des autorités sanitaires depuis 1987 ; chaque cas notifié est considéré
comme un signal d’alerte qui nécessite la mise en oeuvre d’une enquête épidémiologique voire environnementale.
Les premiers symptômes de la légionellose sont de type grippal avec des douleurs
musculaires, de la fatigue, des maux de tête, une toux sèche et de la fièvre. Près de 1 200 cas de
légionellose ont été notifiés aux autorités sanitaires en 2009 et l’issue a été mortelle dans 11 % des
cas. Même si des groupes à risque sont clairement identifiés (les fumeurs, les immuno-déficients, les
diabétiques, les personnes âgées.), chacun peut être concerné, notamment au regard des différences
de virulence des souches et de la réaction propre à chaque individu.
Les cas de légionellose reliés à la fréquentation de spas sont donc des événements graves qui
nécessitent systématiquement un contrôle des mesures de gestion mises en oeuvre.
1.3. Spécificité des spas
L’écosystème des spas est nettement différent de celui des piscines récréatives. Les raisons de la
prolifération bactérienne dans l’eau et notamment des légionelles sont bien identifiées :
– l’eau est fortement agitée voire « aérée » et maintenue à une température souvent comprise
entre 30 et 40 oC qui favorise la survie des bactéries et l’évaporation partielle du désinfectant de
l’eau ;
– l’apport de matières organiques (sueur, peaux mortes, huiles, urine, etc.) lié à la fréquentation
est parfois trop important au regard du volume d’eau disponible et des capacités de filtration et
de désinfection des installations de traitement d’eau ; la concentration résiduelle en désinfectant
peut chuter rapidement en cas d’affluence ;
– une partie des usagers ne prend pas une douche préalable à la baignade, parfois même après la
pratique d’une activité sportive, d’où une hygiène insuffisante.
Les modes de contamination des individus par les légionelles sont aussi connus :
– les bulles d’air émises dans l’eau des spas éclatent à la surface de l’eau à proximité des individus
et propagent dans l’atmosphère des gouttelettes d’eau de dimension de l’ordre du micromètre
(1 à 5 micromètres) ;
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BO Santé – Protection sociale – Solidarité no 2010/8 du 15 septembre 2010, Page 318.
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– les microgouttelettes d’eau sont inhalées par les individus présents dans le spa ou à proximité et
les bactéries présentes dans l’eau, notamment les légionelles le cas échéant, peuvent pénétrer
les voies pulmonaires.
1.4. Vigilance quant à la ventilation des locaux
La chloration de l’eau du spa peut conduire à la formation de chloramines et autres composés
issus de la réaction du chlore avec la matière organique (« chlore combiné »), occasionnant des
troubles irritatifs (toux, irritation des yeux, etc.). Aussi, il est important de veiller à la ventilation
permanente des locaux. Le respect des règles simples d’hygiène par les baigneurs ainsi qu’une
filtration efficace et des apports d’eau neuve suffisants contribuent également à limiter la formation
de ces sous-produits indésirables.
2. Dispositions législatives et réglementaires
Les bains à remous (spas) à usage collectif et recevant du public sont soumis aux textes législatifs
et réglementaires relatifs aux piscines non réservées à l’usage personnel d’une famille, et
notamment aux articles L. 1332-1 à L. 1332-9 et D. 1332-1 à D. 1332-13 du code de la santé publique et
à l’arrêté du 7 avril 1981 modifié fixant les dispositions techniques applicables aux piscines.
2.1. Déclaration
L’exploitant doit déclarer l’installation du spa, avant son ouverture au public, à la mairie du lieu de
son implantation (la mairie transmettant l’information au préfet) et s’engager sur la conformité de
ses installations aux normes d’hygiène et de sécurité prévues par la réglementation (art. L. 1332-1 du
code de la santé publique). L’eau utilisée avant traitement doit être celle du réseau public de distribution
d’eau potable (art. D. 1332-4 du code de la santé publique). L’utilisation d’une autre eau est
soumise à autorisation préfectorale, sur proposition du directeur général de l’agence régionale de
santé après avis du conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques.
L’eau doit être filtrée, désinfectée et désinfectante et doit faire l’objet d’une reprise en
continu en surface pour au moins 50 % du débit de recyclage (art. D. 1332-4 et D. 1332-5 du code de
la santé publique).
2.2. Surveillance par l’exploitant et contrôle sanitaire
L’exploitant est tenu de surveiller la qualité de l’eau du bassin (art. L. 1332-8 du code de la santé
publique et article 11 de l’arrêté du 7 avril 1981 modifié fixant les dispositions techniques applicables
aux piscines) en procédant notamment :
– au contrôle au moins deux fois par jour de la concentration en désinfectant de l’eau du bassin,
du pH, de la transparence et de la température de l’eau. En outre, le taux de chlore stabilisé, le
cas échéant, doit être supérieur à 2 mg/L. En l’absence de stabilisant, le taux de chlore libre actif
doit être compris entre 0,4 et 1,4 mg/L ;
– à la mise à jour quotidienne du carnet sanitaire avec mention des résultats de ces contrôles, du
nombre de baigneurs, des apports d’eau neuve effectués et visa du responsable des installations.
L’exploitant veille à la mise en oeuvre rigoureuse de cette autosurveillance mais se doit également
de conserver une forte vigilance vis-à-vis de la bonne gestion des équipements, même si les
résultats d’analyses sont satisfaisants.
L’exploitant est tenu de se soumettre au contrôle sanitaire et de respecter les règles et limites de
qualité réglementaires (art. L. 1332-8 et D. 1332-12 du code de la santé publique).
2.3. Information du public
L’exploitant est tenu d’informer le public sur les résultats de la surveillance qu’il met en oeuvre
(art. L. 1332-8 du code de la santé publique). Il procède à l’information adéquate des utilisateurs par
un affichage visible à proximité des installations. Cet affichage devra comprendre au minimum les
éléments prévus par la réglementation :
– la fréquentation maximale instantanée autorisée dans l’établissement (art. D. 1332-9 du code de
la santé publique) ;
– les derniers résultats du contrôle sanitaire mensuel de l’agence régionale de santé (art. D. 1332-12
du code de la santé publique) ;
– le règlement intérieur relatif au spa (art. A. 322-6 du code du sport). À ce titre, l’exploitant
procède à l’information complémentaire des usagers sur les éléments suivants :
– les bonnes pratiques d’hygiène, et notamment la douche, obligatoire avant l’accès au spa et
recommandée après ;
– l’obligation de passage dans le pédiluve lorsqu’un tel équipement est installé, celui-ci étant
fortement recommandé, alimenté en eau désinfectante et conçu de telle sorte qu’il soit
incontournable ;
– le conseil de limiter la baignade à quinze minutes et de différer celle-ci en cas de forte
affluence.
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MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS
BO Santé – Protection sociale – Solidarité no 2010/8 du 15 septembre 2010, Page 319.
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2.4. Produits et procédés de traitement
L’exploitant doit n’employer que des produits et procédés de traitement de l’eau, de nettoyage et
de désinfection efficaces et qui ne constituent pas un danger pour la santé (art. L. 1332-8 du code de
la santé publique). En outre, les produits et procédés utilisés pour la désinfection et la déchloramination
de l’eau des piscines sont autorisés par le ministère chargé de la santé, après avis de
l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES).
Les produits ou procédés de traitement qui peuvent être employés figurent à l’article 5 de l’arrêté du
7 avril 1981 modifié fixant les dispositions techniques applicables aux piscines. Par ailleurs, l’injection
des produits chimiques ne doit pas se faire directement dans les bassins (art. 6 de l’arrêté du
7 avril 1981 modifié fixant les dispositions techniques applicables aux piscines).
2.5. Équipements sanitaires
L’établissement doit comporter des installations sanitaires (douches, toilettes, lavabos, etc.) en
nombre suffisant par rapport à la fréquentation (annexe 13-6 du code de la santé publique).
2.6. Protection du personnel
Sans préjudice des dispositions prévues notamment aux articles L. 4121-1 à L. 4121-5 du code du
travail, l’exploitant assure une information et une formation adaptée de son personnel sur les
mesures à suivre pour la prévention des risques professionnels. En outre, les personnels doivent être
équipés des équipements appropriés lorsqu’ils effectuent les opérations de nettoyage et désinfection
du bassin.
3. Recommandations concernant l’exploitation
3.1. Filtration et désinfection de l’eau
L’exploitant veille à la bonne conception et au fonctionnement des installations de traitement de
l’eau, celles-ci devant comprendre :
– une recirculation totale de l’eau au moins deux fois par heure, avec au mieux un temps de recirculation
de l’ordre de quelques minutes ;
– l’injection de désinfectant en continu après la filtration ; si le chlore est stabilisé, il est
recommandé que le taux de chlore disponible reste inférieur à 5 mg/L. La désinfection est faite
lorsque le bassin est en eau, même s’il n’est pas utilisé.
Il est fortement recommandé de faciliter le contrôle de l’effectivité de la désinfection par un suivi
automatique en temps réel de la concentration résiduelle en désinfectant dans l’eau. La surveillance
des paramètres physico-chimiques est primordiale.
3.2. Vidange périodique
L’exploitant procède à la vidange totale du spa au moins une fois par semaine. Il devrait être
vidangé plusieurs fois par semaine en cas d’utilisation importante (clubs de sport notamment), voire
quotidiennement en cas d’affluence importante (établissements de tourisme qui connaissent des pics
horaires de fréquentation).
L’exploitant procède également sans délai à la vidange totale du spa en cas de situation dégradée.
La situation est dégradée lorsque survient au moins un des événements suivants :
– transparence de l’eau insuffisante ;
– présence de selles dans l’eau ;
– problèmes techniques dans la filtration et la circulation de l’eau ;
– température de l’eau trop élevée (celle-ci doit être inférieure à 39 oC, une température plus
élevée pouvant présenter un risque pour les femmes enceintes et les personnes qui ont des
problèmes cardio-vasculaires) ;
– absence de désinfectant résiduel dans l’eau ;
– confirmation par le laboratoire de présence d’agents pathogènes dans l’eau, notamment les
Legionella et Pseudomonas aeruginosa ;
– tout autre événement occasionnant un risque pour la santé ou la sécurité.
L’exploitant procède, après la vidange totale, au nettoyage, à la désinfection et au rinçage du fond
et des parois du bassin et des goulottes, ainsi qu’au lavage et au décolmatage des filtres et à leur
désinfection. L’exploitant doit porter une grande attention à la maintenance et au remplacement des
filtres, ceux-ci étant souvent des niches pour les bactéries (Legionella, Pseudomonas aeruginosa)
susceptibles de contaminer les équipements en cas d’insuffisance de la désinfection, soit liée à un
problème technique, soit liée à une trop grande fréquentation.
3.3. Surveillance, maintenance et entretien
Les actions récapitulées dans le tableau 1 s’exercent en complément de celles recommandées par
les constructeurs et les installateurs.
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MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS
BO Santé – Protection sociale – Solidarité no 2010/8 du 15 septembre 2010, Page 320.
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Tableau 1
NATURE
de l’action
FRÉQUENCE
Réglementaire
(art. 11 de l’arrêté
du 7 avril 1981 modifié)
Recommandée au titre
de la prévention sanitaire
Plusieurs fois par jour, notamment avant l’accès au public
et pendant les périodes de fréquentation importante, en
l’occurrence toutes les deux heures.
Mesure de la température de l’eau. Deux fois par jour.
Mesure de la concentration résiduelle en désinfectant dans
l’eau.
Deux fois par jour.
Mesure de la transparence de l’eau. Deux fois par jour.
Mesure du degré d’acidité de l’eau (pH). Deux fois par jour.
Mise à jour du carnet sanitaire avec les résultats de ces
mesures, le nombre de baigneurs dans la journée et les
apports d’eau neuve.
Une fois par jour.
Visa du carnet sanitaire par l’exploitant. Une fois par jour.
Fréquentation maximale instantanée (FMI). En continu. Il est recommandé de fixer une FMI spécifique
au spa quand l’établissement comprend d’autres
bassins.
Vérification des systèmes d’injection automatique des
produits chimiques.
Plusieurs fois par jour, notamment avant l’accès au public.
Vérification des niveaux de produits chimiques dans les
bacs d’injection.
Une fois par jour.
Nettoyage et désinfection des surfaces accédant au spa. Une à plusieurs fois par jour en fonction de la fréquentation
du spa, notamment après la fermeture de l’accès
au public.
Entretien des filtres (lavage à contre-courant des filtres à
sable, nettoyage des filtres à cartouche).
Selon les recommandations de l’installateur et en
l’absence d’accès du spa au public.
Contrôle des préfiltres. Une fois par jour, en l’absence d’accès du spa au public.
Désinfection choc (surchloration notamment) de
l’ensemble de l’équipement, le bassin n’étant pas accessible
au public.
Une fois par semaine.
Vidange (*) totale du spa suivie notamment par :
nettoyage, désinfection et rinçage du fond et des parois
du bassin et des goulottes, ainsi que la tuyauterie et les
préfiltres.
a) Une fois par semaine lorsque l’utilisation est modérée ;
b) Plusieurs fois par semaine voire une fois par jour en cas
d’utilisation importante ;
c) Systématiquement dès lors que la situation est
dégradée.
Lavage, décolmatage et désinfection des filtres. Une fois par mois et systématiquement dès lors que la
situation est dégradée.
Information et formation du personnel. Une fois par an et à chaque renouvellement du personnel.
Évaluation globale de la mise en oeuvre des obligations
réglementaires et des présentes recommandations.
Une fois par an.
(*) La surchloration du spa avant la vidange et la neutralisation des eaux de vidange avant rejet à l’égout sont recommandées (il convient
de s’adresser au service d’assainissement pour connaître les types d’eaux pouvant être déversées dans les réseaux d’eaux d’eaux usées voire
pluviales).
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#538070 par rv13300
Lun 31 Oct 2011 à 21:30

Avec tout ça il faut avoir envie d'ouvrir un spa au public mais bon c'est l'application du principe de précaution

réglementation

#538089 par Nestor
Mar 01 Nov 2011 à 07:16

un revendeur qui connait la réglementation ! voilà qui est assez rare pour être signalé ! félicitations !

#539210 par guinness
Dim 06 Nov 2011 à 13:03

Hello à tous,
oui oui effectivement la réglementation est relativement stricte.
D'ailleurs cette circulaire DGS EA4 2010 289 du 27 juillet 2010 précise bien dans tableau 1 que la vidange du spa doit être fait toutes les semaines en cas d'utilisation modérée, voire plusieurs fois par semaine, voire une fois par jour si utilisation importante.

sachant qu'un spa met parfois 24 à 36 h pour chauffer 2 000 litres d'eau à 37° avec de l'eau qui sort du robinet à 12°, à mon avis y'en a pas beaucoup qui le font , sinon, ces professionnels ne pourraient ouvrir que la moitié de la semaine !

bon sinon, j'ai pas trouvé cette obligation légale de filtre à sable ? quelqu'un à la source juridique ?

#539221 par Lotus
Dim 06 Nov 2011 à 15:50

Jaccuzi et spa : attention à la légionellose
Par Lucile - 02 juillet 2010
La fréquentation croissante des bains à remous (jacuzzis) à usage public ou collectif inquiète la direction générale de la santé, qui vient d'annoncer la survenue de plusieurs clusters de cas de légionellose reliés à ce type d'activité.

« Les spas constituent des installations à risque dont l'écologie bactérienne est fortement évolutive en fonction notamment de la qualité de la maintenance, du renouvellement et de la désinfection de l'eau. », relève le communiqué. D'autres facteurs de prolifération bactérienne sont aussi évoqués, comme le maintien de l'eau à une température comprise entre 30 et 40°, qui favorise l'évaporation partielle du chlore, l'apport de matières organiques lié à la fréquentation, l'hygiène des usagers, souvent insuffisante.

Les pathologies possiblement liées aux spas sont nombreuses et on peut citer les infections cutanées (folliculite notamment chez les enfants et les jeunes adultes), les infections ORL (otite externe), les infections génito-urinaires, les infections respiratoires (légionellose), voire gastro-intestinales. Il convient de rappeler que les infections à légionelles se font par l’inhalation de microgouttelettes d’eau contaminée, aussi les risques sanitaires ne concernent pas seulement les utilisateurs des spas mais également les personnes qui séjournent à proximité.

Et la direction générale de la santé de rappeler que les spas à usage public ou collectif sont soumis à la réglementation et au contrôle des piscines. Vérifiez avant de plonger !

#539228 par guinness
Dim 06 Nov 2011 à 16:22

Hello Fred,

oui oui, je sais lire !

mais cette circulaire qui se veut comme un mémo à l'intention des spas managers reprend l'ensemble des textes concernant l'activité des spas.

et nulle part, il y a mention de "l'obligation d'un filtre à sable".

j'ai vérifié dans code santé publique :
- L 1332-8
La personne responsable d'une piscine ou d'une baignade artificielle est tenue de surveiller la qualité de l'eau et d'informer le public sur les résultats de cette surveillance, de se soumettre à un contrôle sanitaire, de respecter les règles et les limites de qualité fixées par décret, et de n'employer que des produits et procédés de traitement de l'eau, de nettoyage et de désinfection efficaces et qui ne constituent pas un danger pour la santé des baigneurs et du personnel chargé de l'entretien et du fonctionnement de la piscine ou de la baignade artificielle.
Sont déterminées par décret les modalités d'application du présent chapitre relatives aux piscines et aux baignades artificielles, et notamment les règles sanitaires, de conception et d'hygiène, auxquelles doivent satisfaire les piscines et les baignades artificielles.

La loi prévoit surtout :
- des obligations de maintenance et d'entretien
- une obligation de résultat d'eau "propre"
- une obligation de conservation de l'information (carnet entretien)
- une obligation d'affichage à la clientèle
- une liste de produits autorisés (chlore, brome.)

mais je n'ai pas vue qu'il y a vait obligation filtre à sable ?!

d'autres internautes compétent s ?

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