Salut Chacha! Je ne me défile pas mais je ne vais pas refaire tout le programme de médecine sur ces pages, ça risque de gaver tout le monde.
Pour cela je pense que je devrais ouvrir un nouveau sujet: "comment se passer du sulfate de cuivre".
Mais je vais quand même répondre à certaines choses qui pourront continuer à sensibiliser les gens, ou les aider à faire leur propre opinion.
Il est normal que l'on ait du mal à quantifier ce qui passe la peau et les muqueuses, on ne peut pas reproduire cela dans un laboratoire.
Et pourtant la perméabilité de la peau dans les 2 sens n'est plus à démontrer, et fonctionne très bien, on l'utilise tous les jours. En ce qui concerne l'excrétion, tout le monde peut le constater sur sa chemise: sueur, sels minéraux, toxines. . . En ce qui concerne l'absorption, on traite Alzheimer avec des patches sur de toutes petites surfaces de peau. Et ça marche. Le traitement par voie transdermique est en plein essor. Ce n'est qu'un exemple, il y en a plein!
Concernant la diffusion pharyngée, ou le passage des muqueuses, c'est un principe qui est également utilisé tous les jours. C'est d'ailleurs certainement la meilleure voie de diffusion pour les médicaments de certains types. Par exemple, la voie nasale est bien plus rapide que l'intraveineuse. On l'utilise en anesthésie par exemple pour administrer de l'adrénaline. Je peux vous dire qu'il suffit de toucher à peine la muqueuse avec une microgoutte pour que dans la milliseconde suivante le patient soit debout sur la table. Il vaut mieux écarter le matos avant! La muqueuse nasale est très perméable, les cocaïnomanes le savent bien!
Pour la diffusion pharyngée, il y a certaines maladies fréquentes comme le pityriasis rosé de Gibert qui s'attrapent par cette voie, à priori par une eau contaminée ou un contact buccal avec une autre personne. L'agent infectant passe le pharynx (il serait détruit s'il arrive à l'estomac). Il s'apparente au VZV (tiens, c'est une MTEB de plus!).
De puissantes industries ont basé leur activité sur la diffusion pharyngée des substances. Par exemple le laboratoire Bxxxxx qui produit des granules homéopathiques.
Bon je vais m'arrêter là!
Mais ce qui me gêne vraiment dans la fiche qui a été donnée plus haut, c'est qu'elle est totalement incomplète. Les expériences de laboratoire isolées ne peuvent pas se transposer à la réalité; ils avouent d'ailleurs qu'ils ne peuvent quantifier toutes les voies. Ils arrivent à dire que le cuivre ne se stocke pas dans l'organisme et s'excrète très bien. Mais ils le classe quand même nocif, mais il ne savent pas pourquoi.
Comme moi.
Comme l'agence de promotion du cuivre qui aide à mettre en place dans certains hôpitaux des mains courantes et poignées de portes en cuivre nu pour détruire les bactéries. Ils ne connaissent pas le processus de nocivité et de toxicité du cuivre. Ils tentent ( et c'est tout à leur honneur) d'observer certains paramètres dans certaines circonstances. De plus, ce document est clairement orienté "industriel", et il occulte volontairement des cas qui pourraient apporter des réponses, comme quand ils rapportent que certains sujets ont présenté des réactions au contact du cuivre (hors maladie de Wilson), mais que ces cas ne sont pas intéressants à considérer car ils sont également sensibles au nickel. Donc en gros que ce sont les personnes qui ont un problème, et non pas la substance qui pose problème. C'est avec ce type de raisonnement qu'on passe à côté de la vérité. On a longtemps occulté les allergiques à l'aspirine, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que les pigments azoïques en étaient principalement responsables! Et on en bourre le doliprane pour les gosses!